Paris Police 1900
Paris, 1899. La République est au bord de l’explosion, prise en étau entre les ligues nationalistes et antisémites et la menace anarchiste. Le cadavre d’une inconnue retrouvée dans la Seine va propulser un jeune inspecteur ambitieux au cœur d’une enquête criminelle qui va révéler un lourd secret ...
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En cours | Française | 52 minutes |
Crime, Drama, History | Canal+ | 2021 |
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1.08 - Épisode 8
Episode 8
Jouin veut découvrir toute la vérité sur les Sabran, prenant le risque de perdre Jeanne. Meg songe désormais à l'avenir et joue sa dernière carte auprès du préfet. Lépine, fin stratège, laisse le temps œuvrer en sa faveur dans l'affaire dite du Fort Chabrol. Son épouse lui offre un soutien inattendu...
Diffusion originale : 01 mars 2021
Diffusion française :
01 mars 2021
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Alors, je n'ai pas trop compris comment Antoine a pu passer de faussement accusé d'un meurtre et d'un viol, tabassé pour obtenir des aveux, puis se retrouver libre trois scènes après pour continuer son enquête. J'ai probablement dû louper un truc. Peut-être parce ce que cette histoire de cadavre trouvée dans une valise ne m'intéresse plus depuis quelques épisodes, car elle est tombée dans le cliché mille fois vus
des méchants riches qui tuent (presque) impunément une jeune fille encombrante.
Au final, la partie "qui a tué Joséphine Berger" aura été le point faible de cette série et je la vois comme une béquille pour porter le projet de la série, mais qui a moins passionné les scénaristes, ceux-ci préférant la guerre police vs anti-Dreyfuss. Ce qui a cloché dans ces parties sont aussi un Antoine Jouin manquant de souffle qui aura passé les 8 épisodes les sourcils froncés et la mâchoire serrée. Idem pour Jeanne Chauvin, au potentiel énorme (la première femme avocate, que diable) qui aura toujours été rattachée hyper artificiellement à la série. Probable qu'elle prenne son envol en saison 2.
Pour les satisfactions, bravo à Joseph Fiersi, à l'impeccable Préfet Lépine et à son épouse, Madame Lépine (il semblerait qu’elle n’ait pas de prénom) qui est toujours à la lisière d'une folie incontrôlable, ce qui la rend très fascinante. Plus que Meg Steinheil qui a traversé les 8 épisodes de manière un peu passive, se laissant bousculer par les évènements, le jeu un peu terne d’Evelyn Brochu n'ayant pas aidé.
Enfin, ce dernier épisode me laisse énormément de regret concernant Jules Guérin, car ici, il est fascinant, complexe et presque touchant (lorsqu'il git à terre en larmes, devant ses hommes, à la mort de sa mère), bref beaucoup plus intéressant que le rôle de gueulard raciste dans lequel il était cantonné depuis le début et je pense qu'il aurait été bon de suivre un peu plus le sort de ces assièges, se battant pour une cause nauséabonde, mais qui leur parait noble et refusant d'accepter leur fin de règne. La scène où ils reprennent en mode détourné/antisémite la Marseillaise est sans conteste une des meilleurs de cette saison.
Bref Paris Police a été au final une expérience bien sympathique à suivre, qui m'a plongé dans le Paris du début du siècle dernier, mais il y aura manqué quelques détails (plus de folie ou d'audaces scénaristiques, ainsi qu'une meilleure direction des acteurs et un personnage principal plus charismatique) pour offrir un spectacle total. En saison 2 ?